TUNIS, Tunisie, 22 December 2023 / PRN Africa / — Grâce à l’appui financier de la Banque africaine de développement et de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, l’association Africa 21 a invité une délégation de journalistes africains à Dubaï du 29 novembre au 12 décembre 2023 pour couvrir la COP 28, en particulier les événements liés au continent.
Cette expérience unique dans une carrière journalistique était au cœur des dernières activités du Réseau des journalistes africains spécialisés dans le développement durable et le changement climatique. Ce programme, lancé en 2019 par Africa 21, compte aujourd’hui plus de 700 journalistes dans 40 pays d’Afrique.
Parmi les sélectionnés, quatre journalistes nous offrent ici leurs regards croisés sur leur toute première expérience d’une Conférence des Nations unies sur les changements climatiques.
« Un grand honneur d’avoir été sélectionnée » – Marcia Zali
Marcia Zali est journaliste freelance pour plusieurs médias en ligne en Afrique du Sud. « Participer à la COP 28 a marqué un tournant dans ma carrière », raconte-t-elle. Elle compte sur les relations qu’elle a nouées lors de l’évènement pour s’offrir de nouvelles opportunités professionnelles. « C’est un grand honneur d’avoir été sélectionnée par Africa 21 », témoigne-t-elle avec enthousiasme et reconnaissance pour la prise en charge de tous ses frais.
Parmi les évènements qui ont retenu son attention, elle cite notamment la session relative à la cuisine propre en Afrique et celle sur l’économie bleue, mais aussi la discussion « Né dans un monde en flammes » au Pavillon de la Santé et celle sur le lien entre les épidémies et le changement climatique au Pavillon du Mozambique.
« Ouvrir un nouveau chapitre dans ma carrière » – Thuku Kariuki
Thuku Kariuki est journaliste indépendant au Kenya. Il travaille pour la presse écrite et produit des reportages pour la télévision. Pour lui aussi, « ce fut un grand honneur, une grande joie d’être sélectionné, et c’est aussi la reconnaissance de mon travail sur l’environnement depuis dix ans. Pouvoir interagir avec des dirigeants du monde entier à la COP 28 représente un grand pas en avant dans ma carrière, l’occasion d’ouvrir un nouveau chapitre ».
Parmi les évènements clés de son séjour à Dubaï, Thuku cite la Journée de l’Afrique, durant laquelle les nombreux intervenants ont « tracé la voie à suivre pour les pays du continent en termes d’actions nécessaires, de besoins et de sources de financement ». Il mentionne aussi les sessions organisées par la Banque africaine de développement sur les banques vertes, le Guichet d’action climatique, et le programme d’accélération de l’adaptation en Afrique.
« Une riche expérience en matière d’information et de réseautage » – Nassima Oulebsir
Journaliste algérienne, Nassima Oulebsir est responsable de la rubrique Environnement du quotidien généraliste en langue française El Watan. Cette première expérience à la COP est « un évènement phare » pour une journaliste de l’environnement comme elle. « C’est aussi une grande satisfaction, une découverte et une riche expérience en matière d’information et du réseautage ». Professionnellement, elle reconnaît avoir beaucoup appris de cet évènement, dont elle a tiré « une immense source d’apprentissage ».
Parmi les sessions qui l’ont particulièrement marquée, Nassima souligne surtout l’importance des tables rondes sur la finance climatique : « sans moyens, les efforts sont vains », affirme-t-elle.
Comme ses collègues, elle note que la COP lui a servi d’accélérateur en termes de prises de contact pour se créer un réservoir d’experts et raconter de meilleures histoires sur l’environnement.
« Entendre les pays en développement, les communautés vulnérables » Ernest Agbota
Journaliste béninois, Ernest Agbota est un producteur d’émissions sur l’environnement à la radio Parakou et au journal national de l’ORTB. « La participation de journalistes africains à la COP a permis de donner une voix aux participants issus des pays en développement, des communautés vulnérables et des jeunes », tient-il à mettre en avant. « Grâce au soutien de la Banque africaine de développement, nous avons pu jouer notre rôle de sensibilisation du public au changement climatique et à l’importance de l’action climatique », se réjouit Ernest.
La table ronde de haut niveau organisée sur la Francophonie l’a particulièrement marqué, avec l’annonce d’un nouveau programme pour soutenir les jeunes entrepreneurs africains dans le domaine des technologies vertes et de l’agriculture.
Africa 21 et la délégation de journalistes africains remercient chaleureusement la Banque africaine de développement pour l’opportunité qui leur a été offerte de couvrir la COP 28.
SOURCE Groupe de la Banque africaine de développement (BAD)